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Trophées des Templiers : dans la grande tradition des potiers d’antan

L’hymne du départ, l’arche du Bonheur, la couronne de lauriers, au fil des éditions, ces petits symboles ont émergé dans l’univers de la Grande Course des Templiers pour lui offrir une identité à part entière.

Les trophées vainqueurs, tous réalisés sur le territoire des Grands Causses, sont également à ajouter à cette liste.

Avant que le bouclier des Templiers ne s’impose définitivement comme LE trophée unique de l’épreuve du dimanche, pour les autres pièces d’art et/ou artisanales, ce fut toujours l’objet d’une belle rencontre.

Comme en 1995 pour la première édition auprès du céramiste « Les terres Cuites de Raujolles » réalisant de belles pièces en faïences. Dans un atelier, nous avions déniché une faîtière de toit surmontée d’une colombe. Cela exprimait parfaitement l’esprit que nous souhaitions donner à notre épreuve, liberté, sagesse, envol et découverte. 

Puis nous avons fait appel à un sculpteur installé sur le Larzac, ainsi qu’à une spécialiste du vitrail créant dans son atelier du vieux Millau et enfin à Eléonore Weiss vivant alors à La Couvertoirade, artiste potière aux mains graciles pour façonner de magnifiques pièces en argile. 

Et c’est lors du traditionnel marché des potiers de Millau, n’oublions pas que le site de la Graufesenque fut à la période gallo-romaine la capitale de la céramique antique, que nous avons rencontré l’artiste Christian Charre installé à Mostuéjouls dans la vallée du Tarn.

Et depuis plus de 20 ans, celui-ci tourne avec une précision d’orfèvre ces grands boucliers tutoyant le ciel des Templiers lorsqu’ils sont brandis avec fierté et honneur par les vainqueurs et leurs dauphins-dauphines de ce grand jour.